Skip to content

Document Header

Content Header

MAGINOPEDIE

MAGINOPEDIE published on Aucun commentaire sur MAGINOPEDIE

656-MAGINOPEDIE-zFont-BR-656.gif

MAGINOPEDIE : – Je vous ai demandé de monter ces sacs au 5ième ! – J’ai pas pu. C’était une question de vie ou de mort. (TCHOUF)

Share Button

PREMIERS SOINS

PREMIERS SOINS published on Aucun commentaire sur PREMIERS SOINS

655-PREMIERS-SOINS-zFont-BR-655.gif

PREMIERS SOINS : – Mais qu’est-ce que tu fiches ? – Il perd ses feuilles, le pauvre. Alors je les remets.

Share Button

LE VOL DU COLIBRI

LE VOL DU COLIBRI published on Aucun commentaire sur LE VOL DU COLIBRI

654-LE-VOL-DU-COLIBRI-zFont-BR-654.gif

Zéda reprend la route de l’aéropostale et croise le trio de choc des Godillots ! Dessin qui illustre également ma chronique A Voir A Lire sur le T3 de cette sympathique série de Olier et Marko paru chez Bamboo.

LE VOL DU COLIBRI : – J’en ai marre des as de l’aviation avec leurs oiseaux ! – Désolé monsieur Le Bouris… – Hé Bichette, tu voulais pas l’autographe d’un as ? – C’est pas un as, juste l’aéropostale. (dzzz)

Share Button

META STABLE

META STABLE published on Aucun commentaire sur META STABLE

653-1-META-STABLE-zFont-BR-653.gif

653-2-META-STABLE-zFont-BR-653.jpg

META STABLE : – Mais Aristote, si mon état stable est d’être debout, pourquoi, quand je suis allongé, une force ne me  ramène pas naturellement debout pour me lever ? – oui – pourquoi – PARCE QUE TON ETAT NATUREL EST CELUI D’UNE FEIGNASSE ! – bien vu – quelle logique (Zédatosthène)

Share Button

OU EST CHARLIE

OU EST CHARLIE published on Aucun commentaire sur OU EST CHARLIE

652-OU-EST-CHARLIE-zFont-BR-652.gif

Pour marquer la sortie du premier Charlie Hebdo post 7 janvier…

OU EST CHARLIE : – ALORS, IL EST OU ? – Je… Je sais pas… – Là, je le vois ! Allez viens !

Share Button

ONLY HUMAN

ONLY HUMAN published on 4 commentaires sur ONLY HUMAN

651-ONLY-HUMAN-zFont-BR-651.gif

Dans le monde où je vis, le 7 janvier 2015, deux hommes armés de Kalachnikov sont entrés dans un bureau de presse. Ils ont abattu douze personnes.

De sang-froid.

Ils sont repartis avec peut-être, malheureusement, une pointe de fierté.

La fierté du « devoir accompli ».

Dans le monde où je vis, le 16 décembre 2014, six hommes armés sont entrés dans une école. Ils ont abattu neuf employés et cent-trente deux élèves, âgés de dix à dix-huit ans.

Deux horribles tueries extraites d’une triste liste bien trop longue.

Je pense d’abord aux familles, aux amis, aux proches des victimes. J’essaye d’imaginer leur douleur et leur peine, mais l’abîme insondable qui s’ouvre devant moi me fait reculer. Je ne peux même pas concevoir les émotions et la souffrance que traversent ces pauvres gens. Je ne peux que compatir.

Alors j’essaye de comprendre, de réfléchir.

Que faudrait-il faire pour que cela n’arrive plus ?

J’entends que les réseaux de la violence se développent en prison. Faudrait-il restructurer notre système carcéral ? Un premier pas vers une solution, mais la marche est longue.

Je m’interroge.

Si ces hommes n’avaient pas eu d’armes ? Ils auraient pu utiliser un couteau – mais cela prend plus de temps de tuer une douzaine de personne à coups de couteau – une bombe artisanale – mais cela demande plus de compétences pour la préparer – . Lutter pour le désarmement et contre la vente d’armes est une nécessité mais ce n’est qu’un autre pas sur le long chemin de la paix. Un pas inévitable néanmoins…

J’entends dire que «Plus armé, on se défendrait mieux ». Faut-il forcément devenir bourreau pour ne plus être victime ? Peut-on encore croire aujourd’hui que faire tourner la spirale infernale de l’armement va régler le problème ?

Je réponds haut et fort NON à ces deux questions.

Je continue ma réflexion.

Et je réalise.

J’ai une mauvaise nouvelle pour vous.

Il va falloir nous dresser contre ceux qui nous ont condamnés à mort, il va falloir les serrer dans nos bras, contre nos cœurs afin de leur parler.

Pour les écouter.

Pour les comprendre.

Pour les désamorcer.

Comme le démineur doit connaître minutieusement chaque rouage de la bombe qu’il veut désamorcer s’il veut transformer l’engin de mort en objet inutile, nous devrons connaître chaque engrenage intellectuel, émotionnel, chaque étape du raisonnement qui ont transformé ces êtres humains en machines à tuer afin de les désamorcer.Afin de les détransformer. Pour les ramener parmi nous.

Nous devons inventer le déminage psychologique.

Mais cela ne suffira pas. A la place du souffle de haine que nous allons disperser, il faudra insuffler une brise d’amour pour que ces horreurs ne recommencent plus.

Cette lutte risque de nous coûter cher en vies humaines car elle va prendre du temps. Mais quand je regarde derrière moi, je constate que les méthodes armées et guerrières ont été bien meurtrières et leurs résultats peu convaincants.

Il faut opter pour une autre solution.

Alors oui, comme le vieux Lion, j’appelle à « l’insurrection et à l’amour ».

Insurrection contre nos méthodes d’action pour les refondre, les repenser, les rendre plus efficaces et moins violentes. N’oubliez pas que quand nous tuons nos agresseurs, même par nécessité, ils gagnent un peu. S’ils sont prêts à périr plutôt que d’être pris, n’est-ce pas de peur que nous les serrions contre nous afin de les comprendre, car alors, nous pourrions les stopper ?

Amour car de tout temps, l’amour reste notre seul espoir de bonheur. N’oubliez jamais que quand vous serrez dans vos bras, contre vous, un homme armé d’un fusil, il n’a plus la possibilité physique de vous tirer dessus.

Alors oui, comme la lettre ouverte du poète, je vous dis qu’il faut « s’aimer à tort et à travers ».

Peut-être me trouvez-vous utopiste.

J’entends déjà certains aller jusqu’à me traiter de naïf ou encore de niais, voire même d’imbécile heureux. Non, je ne suis pas heureux aujourd’hui. Mais je suis sûr qu’on ne peut venir à bout de ce qu’on ne comprend pas.

Et je sais que mon utopie a permis de bloquer une file de tank avec un seul homme, de renverser une dictature dans un pays entier, fût-il un archipel d’îles, d’enrayer les fusils avec des œillets, de donner corps au rêve d’un homme, de faire plier et reculer le plus grand empire colonial du siècle dernier.

Mon utopie a un pied dans notre monde, on peut l’appeler de différents noms, pacifisme, action non-violente ou autre mais elle est présente aujourd’hui. Et bien réelle. Il nous faudra la transmettre à nos enfants pour que les générations à venir ne baissent pas leur garde.

Et je réalise.

J’ai une bonne nouvelle pour vous. Quelque chose nous unit. Cette volonté d’amour et de paix, ce refus de la violence, nous y croyons tous, nous nous y impliquons tous, plus ou moins, nous l’avons tous ancré profondément en nous.

Parce que dans le monde où nous vivons, nous souhaitons tous, un jour, pouvoir vivre, grandir, partager, aimer, rire ensemble. De tout. Plus fort.

David Neau

Share Button

Primary Sidebar