Parution régulière de un à trois strips par semaine

LES RUPINS

La saga de l’été « LA VOIX FERRÉ » continue avec son huitième épisode « LES RUPINS». Vous n’avez pas lu les épisodes précédents ? Vous pouvez partir du premier épisode « PREFACE » ! Et si vous êtes là depuis le début et que vous souhaitez vous remettre dans le bain, vous pouvez relire l’épisode précédent « LES MUSICIENS » .

Petit rappel : Vous pouvez allumer vos enceintes ou branchez vos casques car les épisodes de cette aventure estivale comportent du son, indiqué par les petits player (comme ci-dessous) au début et à différents moments des épisodes ! Toutes les chansons de cette série sont de Léo Ferré mais toutes les musiques ont été réenregistrées par votre serviteur, à la maison. :^)

Les grandes retrouvailles arrivent mais des obstacles restent encore à franchir dans l’avant-dernier épisode « LA NUIT » !

LES RUPINS : – Oui, le palais de la Bourse, c’est là que la nuit est retenue. – TADAMMM – ? – ? – Libérez la nuit ! – C’est hors de question, monsieur. – Ainsi, nous sommes découverts. – Mais qui êtes-vous ? Et pourquoi avoir enlevés la nuit ? – ha ha ha – ha ha ha – ? – Vous nous avez trouvés, sans rien comprendre à notre action. C’est étonnant. – Ridicules et chanceux. – Nous sommes les têtes pensantes du CAC-40, les décideurs du monde, messieurs. – Et bien plus que ça. – Je commence à comprendre les motivations dégueulasses qui vous animent. – Si le jour ne s’arrête pas, les gens que vous employez ne s’arrêtent pas de travailler dans vos usines. – Tout à fait. – Et en plus, nous ne les payons qu’une journée. Au tarif journalier, bien sûr, pas horaire. – Mais c’est honteux ! Tout ça pour l’argent ! – Quelle naïveté ! – Pour l’argent ET le pouvoir. – Le contrôle de la masse des salariés. – Nos usines tournent sans arrêt, à part quelques pauses repas. – Que nous offrons gracieusement. – Nous convoyons nos produits dans le monde entier. – En une journée ! – Mais les gens vont s’épuiser. Ils ont besoin de dormir. – Bien sûr, nous ne sommes pas des monstres, nous autorisons des siestes sur la journée. – Déduites du temps de travail. – Mais nous sommes généreux. en plus des repas, nous leur proposons même la télé pendant les pauses. – Gratuitement. – Du pain, des jeux, et le peuple est repu. – Et travailleur. – C’est fini tout ça. Libérez la nuit ou nous dévoilons tout. – De toute façon, personne ne vous croira. A part les complotistes, que nous contrôlons déjà. – Laissez donc ces gens-là tranquilles, ces courbettes imaginées que vous leur inventez, ces désespoirs soumis, toute cette tristesse qui se lève le matin à heure fixe pour aller gagner vos sous, – Avec les poumons resserrés, les mains grandies par l’outrage et les bonnes mœurs, les yeux défaits par les veilles soucieuses et vous comptez vos sous ? Pardon, leur sous, – En long, en large, en marge de ces salaires que vous lâchez avec précision, avec parcimonie, j’allais dire, en douce, – Je veux dire que pour exploiter votre prochain, vous êtes les champions de l’anonymat – Il n’y a plus rien, et ce rien, on vous le laisse ! Un jour, dans dix mille ans, quand vous ne serez plus là, nous aurons tout. Rien de vous, tout de nous. – Et les microbes de la connerie que vous n’aurez pas manqué de nous léguer, montant de vos fumures, de vos livres engrangés dans vos silothèques, de vos documents publics, – de vos règlements d’administration pénitentiaire, de vos décrets, de vos prières même, – tout ces mircobes juridico-pantouflards, soyez tranquilles, nous avons déjà des machines pour les révoquer, – Au secours – Un escalier secret ? – Nous aurons tout, dans dix mille ans – Pitié – Léo ? – Bon, j’y vais. (A SUIVRE…)

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ZEDA PARLE DE… LA COULEUR DES CHOSES

Une nouvelle chronique dessinée prépubliée sur A VOIR A LIRE où Zéda évoque la BD la couleur des choses » de Martin Panchaud !

Retrouvez en avant-première sur A VOIR A LIRE toutes les chroniques dessinées mensuelles de Zéda !

ZEDA PARLE DE… LA COULEUR DES CHOSES : – Et pour parler de cette BD, je reçois son protagoniste… – Simon Hope ! – bonjour – Euh, pourquoi vous êtes allongé par terre ? –  Parce que je peux être vu que de dessus. – Ah oui, c’est le concept de la BD, tout est vu de haut. – Voilà. – Du coup, tous les personnages apparaissent comme des ronds. – sauf la baleine. – Mine de rien, Simon, votre aventure a été primée au Festival d’Angoulême. – Oh, c’est grâce à l’auteur, M. Panchaud. – Et qu’est-ce que vous alez faire maintenant ? Vous relevez ? – J’aimerais bien (toc toc) – Mais je dois attendre la fin du contrat avec l’éditeur. Je peux pas rompre la charte graphique de la BD. (hiiiinnn) – OH, AU LIEU DE FAIRE DES PETITS RONDS, Y VA FINIR SON ARTICLE FISSA ! (SLAM / LA COULEUR DES CHOSES: UNE BD RENVERSANTE / à voir à lire)- CA alors, c’est comme s’il m’avait vu du dessus. – Oui, notre directeur a une vue globale…

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LES MUSICIENS

La saga de l’été « LA VOIX FERRÉ » continue et voici le septième épisode « LES MUSICIENS». Si vous embarquez avec Zéda en cours de route, vous pouvez reprendre cette épopée au premier épisode « PREFACE » ! Et si vous faites partie de l’équipage depuis le début et que vous souhaitez vous rafraîchir la mémoire, voguez vers l’épisode précédent « LE BATEAU IVRE« .

Petit rappel : Vous pouvez allumer vos enceintes ou branchez vos casques car les épisodes de cette aventure estivale comportent du son, indiqué par les petits player (comme ci-dessous) au début et à différents moments des épisodes ! Toutes les chansons de cette série sont de Léo Ferré mais toutes les musiques ont été réenregistrées par votre serviteur, à la maison. :^)

Quelles nouvelles piste Zéda et Léo vont trouver à la bourse de Paris ? Vous le saurez dans le prochain épisode : « LES RUPINS » !

LES MUSICIENS : – C’est magnifique ici mais… – Comment on va faire maintenant ? – On sait toujours pas où est la nuit, qui l’a enlevée. Si on échoue, on travaillera éternellement, plus d’espoir, de rêves jusqu’à la fin. – Et l’humanité ne trouvera jamais le bonheur… – Allons, rappelle-toi… – Nous aurons du vin, de celui qui pétille même quand il dort – Nous aurons des fruits, les mêmes qu’on grapille dans le champ voisin – Nous aurons l’amour dedans tous nos problèmes et tous les discours finiront par je t’aime – Vienne vienne alors, Vienne l’âge d’or – Oui, rien n’est perdu. – L’an dix mille est plus proche qu’on ne pense. – Allez, cherchons une nouvelle piste. – bien – ? – Léo, regardez, de la musique ! – Remontons le courant musical. – ok – Je connais ce morceau. – Ludwig ! La sonate 27. – Vous êtes… Ludwig van Beethoven ? – oui. – Mon vieil ami. – Incroyable. – Léo ! – Vous n’êtes pas sourd ? – Si. – vous lisez sur les lèvres ? – Non. (grat grat) – hi hi – hé hé – Ah, ah, je vais vous expliquer. – Ici, j’entends la musique avec le cœur. Je ressens le son, je ne l’entends pas. – fabuleux – Ludwig, la nuit a été enlevée. Nous devons la retrouver. – Comment je peux vous aider ? – Nous pensions que vous auriez une piste. – Léo, Ludwig, votre musique va jusqu’au cœur des gens. Jouez pour la nuit, et elle le sentira et nous suivrons la musique jusqu’à elle. – mais oui – bien vu  – Léo, à vous de diriger. – Mais Maestro, je ne peux pas vous diriger. – vous ne me dirigez pas, Léo. vous dirigerez ma musique jusqu’au cœur de la nuit. – Alors, jouons Egmont ! – Sostenuto ma non troppo 1… 2… 3… 4… 5… 6… – Au revoir Ludwig. – bonne chance – C’est là, je le sens. – A la bourse ? (A SUIVRE…)

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LE BATEAU IVRE

La saga de l’été « LA VOIX FERRÉ » avance encore et toujours avec le sixième épisode « LE BATEAU IVRE». Si vous prenez l’aventure en cours, vous pouvez commencer avec le premier épisode « PREFACE » ! Et si vous suivez déjà cette folle épopée et que vous voulez juste vous remettre dans le bain, relisez l’épisode précédent « L’ÎLE SAINT-LOUIS« .

Petit rappel : Vous pouvez allumer vos enceintes ou branchez vos casques car les épisodes de cette aventure estivale comportent du son, indiqué par les petits player (comme ci-dessous) au début et à différents moments des épisodes ! Toutes les chansons de cette série sont de Léo Ferré mais toutes les musiques ont été réenregistrées par votre serviteur, à la maison. :^)

Où nos deux camarades vont-ils trouver une nouvelle piste ? La réponse tout de suite dans le prochain épisode.

LE BATEAU IVRE : – La nuit est loin ? – JE NE SAIS PAS, JE SUIS MON INSTINCT. – Fions-nous à l’île Saint-Louis. – ça marche. – N’empêche, je me demande qui a bien pu être assez dégueulasse pour enlever la nuit. – ? – Léo, regardez-Là-bas ! – Des peaux-rouges ! – On est sur la bonne voie. – Ah bon ? – Mais oui, Arthur disait « J’ai heurté savez-vous d’incroyables Florides ». – Mais oui, le Bateau ivre. – ACCROCHEZ-VOUS, LES AMIS » – Comme je descendais des fleuves impassibles, je ne me sentais plus guidé par les haleurs, – des peaux-rouges criards les avaient pris pour cible, les ayant cloués nus à des poteaux de couleur, – Hey – Hoo – Dans les clapotements furieux des marées, moi, l’autre hiver, plus sourds que les cerveaux d’enfants, j’ai couru, – A LA VOILE !  – Et les péninsules démarrées n’ont pas subi de tohu-bohu plus triomphants – Je sais les cieux crevant en éclairs et les trombes et les ressacs et les courants, – Je sais, le soir, l’aube exaltée, ainsi qu’un peuple de colombes – Et j’ai vu quelque fois, ce que l’homme a cru voir – J’ai heurté savez-vous d’incroyables Florides – Mêlant aux fleurs des yeux de panthères à peaux d’hommes ! – Des arcs-en-ciels tendus comme des brides sous l’horizon des mers, à de glauques troupeaux ! – Glaciers, soleils d’argent, flots nacreux, cieux de braise ! – Et je voguais lorsqu’à travers mes liens frêles, des noyés descendaient dormir à reculons, – Quand avec mes haleurs, – -ont fini ces tapages, – Les fleuves m’ont laissé descendre où je voulais. – Du mauve partout !  – C’est magnifique, hein ? – NOUS SOMMES ARRIVES ! – Ah ? – Mais où est la nuit ? – JE L’IGNORE, VOTRE QUÊTE CONTINUE ICI. – au revoir – salut – BONNE CHANCE ! – Mais où aller maintenant ? (A SUIVRE…)

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