Et voici le deuxième épisode de la saga de l’été « LA VOIX FERRÉ » intitulé « NUIT D’ABSENCE ». Vous êtes perdus ? Pas de problème, vous pouvez aller lire le premier épisode « PREFACE » !
Vous pouvez allumer vos enceintes ou brancher vos casques car les épisodes de cette aventure estivale comportent du son, indiqué par les petits player (comme ci-dessous) au début et à différents moments des épisodes ! Toutes les chansons de cette série sont de Léo Ferré mais toutes les musiques ont été réenregistrées par votre serviteur, à la maison. :^)
Et vous, vous avez deviné où peut bien habiter le Coq ? la réponse la semaine prochaine dans le nouvel épisode « LES CLOCHES DE NOTRE -DAME » !
NUIT D’ABSENCE : – J’ai rien constaté, je suis coincé ici jusqu’à ce soir, et cette journée n’en finit pas. – Ah ben tu l’as vu alors. – Quoi donc. – C’est le jour. – Euh.. Oui. – Je veux dire, c’est le jour qui dure. – oui, c’est ça. – C’est le jour tout le temps. – Exactement ce que je ressens. – OH, Y A PLUS DE NUIT ! – C’est pour ça que cette journée s’éternise. – Oui, la nuit a disparu. – C’est grave. Mais les gens ne s’en rendent pas compte. – C’est comme si les heures étaient diluées. On est pris dans la routine et on ne voit plus rien. Mais on va tous s’épuiser. – C’est grave. – C’est pour ça que je dois retrouver la nuit et sauver les gens de cette journée sans fin. – La nuit disparaîtrait pas comme ça. – T’as raison. Elle a été enlevée ! – Mais par qui ? (grat grat) – Le coq ! – Le Coq était l’avocat général dans le procès intenté à la nuit. Procès qu’il a perdu. Peut-être qu’il a enlevé la nuit par vengeance. – oui – Le code de la nuit s’apprend dans l’infortune, c’est un code gracieux, enluminé de lune, qu’on lit en compagnie. – En mauvais souvent. – Mais toujours librement. – C’est un code marron. – Peut-être mais magique. – Un amoncellement d’argot. – Avec de la musique ! – Un ramassis de vieux clichés. – Et dont les négatifs vous tirent par les pieds. – Le bottin de l’ordure ! – Avec le mot allure ! – Un magazine à chenapans ! Une presse à potence ! – Où les pendus ne sont jamais du côté qu’ l’on pense. – C’est inique… Je proteste énergiquement ! (CODEX SELENIS) – Je vais chez lui. – Je viens avec vous. – Et ton travail ? – Je préfère perdre mon travail que de perdre la nuit. Et puis, j’en ai déjà tellement perdus, des boulots. – Alors, en route ! – Mais il habite où, le coq ? – T’as pas deviné ? – ? (A SUIVRE…)
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