Et hop, voici « STATION TO STATION », cinquième épisode de « BEAU BOWIE », la saga de l’été de Zéda. Vous pouvez relire l’épisode précédent « ALL THE MADMEN » !
La suite tout de suite dans le sixième épisode intitulé « LETTER TO HERMIONE ».
STATION TO STATION : -Je me demandais… – oui – Pourquoi les créatures de la nuit veulent détruire l’esprit de Bowie ? – aucune idée – mais… – bon, en attendant, on est arrivé. – Au musée d’Orsay ? – Vous aviez parlé d’une gare ? – Avant, c’était une gare. – Et on va voir qui ? – Fais le guet. – on va voir un type assez imbuvable. – là (toc toc) – Et voilà ! – Bon sang, qu’est-ce que tu fabriques encore ? – J’expose ma collection d’objets anciens. – Mais vous pouvez pas faire ça ! – pourquoi ? – C’est le symbole d’un parti dictatorial qui a tué des millions de militaires et de civils, hommes, femmes et enfants. – exact – Je sais. Moi, c’est l’esthétique qui m’intéresse. C’est un bel objet hop, au musée d’art. – Y a tellement de beaux objets que l’on peut se permettre de ne pas exposer ailleurs que dans des musées d’histoire ceux qui symbolisent des génocides et des idéaux intolérants. – je vois – there are you – you drive like a demon station to station – the return of the trhin white duke throwing darts in lover’s eye – vous êtes le Thin white Duke, l’avatar des albums de la trilogie berlinoise ? (TSCHOUF) – Oui, c’est moi. – Bon, sinon, t’es au courant que les créatures de la nuit nous pourchassent. – oui – Et je leur donnerai pas mon cœur. ni à elles ni à vous d’ailleurs. SAuf… – sauf ? – Si le monde reconnaît que Hitler était la première rockstar. – Sérieux, Duke, c’est du délire. – Non. Alors, c’est qui la première rockstar ? – Je sais qui est la première rockstar ! – Super. Allez, dis-le ! – C’est Jésus. – C’est n’importe quoi. Prouve-le. – Jésus menait la vie de bohême, les gens se bousculaient pour l’écouter, les autorités le détestaient, on connaît tous une parole de lui, il traînait avec des marginaux, il est mort assassiné jeune, des millions de gens vont sur sa tombe. – bien envoyé – En plus, Hitler aimait pas les marginaux et les autorités lui obéissaient. Juste pour ça, il peut pas être une rockstar. – Tu as raison. tout s’effondre. – Tu as raison, j’ai tout raté. – mais non – j’t’avais dit d’arrêter la coke. – Non ? Prouve-le ! – Votre version de « Wild is the wind » est inoubliable. – you touch me – I hear the sound of mandolin – let the wind blow through your heart – for wild is the wiiiiiiiind – duke, on prendra soin de vous. – ouaip – Je t’avoue, je pensais pas qu’on le convaincrait. Mais, qu’est-ce que tu fabriques ? – J’enlève ça. On le jettera à la poubelle en partant. – voilà ! Et maintenant ? – Retour aux sources.
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