La saga de l’été « LA VOIX FERRÉ » avance encore et toujours avec le sixième épisode « LE BATEAU IVRE». Si vous prenez l’aventure en cours, vous pouvez commencer avec le premier épisode « PREFACE » ! Et si vous suivez déjà cette folle épopée et que vous voulez juste vous remettre dans le bain, relisez l’épisode précédent « L’ÎLE SAINT-LOUIS« .
Petit rappel : Vous pouvez allumer vos enceintes ou brancher vos casques car les épisodes de cette aventure estivale comportent du son, indiqué par les petits player (comme ci-dessous) au début et à différents moments des épisodes ! Toutes les chansons de cette série sont de Léo Ferré mais toutes les musiques ont été réenregistrées par votre serviteur, à la maison. :^)
Où nos deux camarades vont-ils trouver une nouvelle piste ? La réponse tout de suite dans le prochain épisode.
LE BATEAU IVRE : – La nuit est loin ? – JE NE SAIS PAS, JE SUIS MON INSTINCT. – Fions-nous à l’île Saint-Louis. – ça marche. – N’empêche, je me demande qui a bien pu être assez dégueulasse pour enlever la nuit. – ? – Léo, regardez-Là-bas ! – Des peaux-rouges ! – On est sur la bonne voie. – Ah bon ? – Mais oui, Arthur disait « J’ai heurté savez-vous d’incroyables Florides ». – Mais oui, le Bateau ivre. – ACCROCHEZ-VOUS, LES AMIS » – Comme je descendais des fleuves impassibles, je ne me sentais plus guidé par les haleurs, – des peaux-rouges criards les avaient pris pour cible, les ayant cloués nus à des poteaux de couleur, – Hey – Hoo – Dans les clapotements furieux des marées, moi, l’autre hiver, plus sourds que les cerveaux d’enfants, j’ai couru, – A LA VOILE ! – Et les péninsules démarrées n’ont pas subi de tohu-bohu plus triomphants – Je sais les cieux crevant en éclairs et les trombes et les ressacs et les courants, – Je sais, le soir, l’aube exaltée, ainsi qu’un peuple de colombes – Et j’ai vu quelque fois, ce que l’homme a cru voir – J’ai heurté savez-vous d’incroyables Florides – Mêlant aux fleurs des yeux de panthères à peaux d’hommes ! – Des arcs-en-ciels tendus comme des brides sous l’horizon des mers, à de glauques troupeaux ! – Glaciers, soleils d’argent, flots nacreux, cieux de braise ! – Et je voguais lorsqu’à travers mes liens frêles, des noyés descendaient dormir à reculons, – Quand avec mes haleurs, – -ont fini ces tapages, – Les fleuves m’ont laissé descendre où je voulais. – Du mauve partout ! – C’est magnifique, hein ? – NOUS SOMMES ARRIVES ! – Ah ? – Mais où est la nuit ? – JE L’IGNORE, VOTRE QUÊTE CONTINUE ICI. – au revoir – salut – BONNE CHANCE ! – Mais où aller maintenant ? (A SUIVRE…)
4 thoughts on “LE BATEAU IVRE”
Thierry Schneyder
Un strip au rythme très rimbaldien. Au son de la poésie de Rimbaud prononcé par un Léo Ferré presque en transe. Vont-ils trouver la nuit ?
dvneau
La question demeure, il reste encore quelques épisodes pour avoir la réponse. Mais surtout, comment vont-ils faire ? Merci pour ton commentaire.
tranches d’humour, tranches d’amour, tranches de vie
Zéda, c’est un héros de BD vu de dos.
Zéda, c’est un peu de vous, un peu de moi, un peu de nous tous…
Alors libre à chacun d’imaginer son visage et celui des gens qui peuplent son univers.
Grâce à vous, Zéda s’embarque pour une treizième saison !
Venez goûter quelques tranches de vie cocasses et tendres.
Elles vous content le quotidien de ce jeune homme rêveur en quête d’un bonheur incertain et d’une petite place dans la société d’aujourd’hui…
Les histoires de Zéda et… et…
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