A SAINT-GERMAIN DES PRES

La saga de l’été « LA VOIX FERRÉ » continue avec le quatrième épisode « A SAINT-GERMAIN DES PRES ». Si vous arrivez par hasard sur cette page, vous pouvez aller lire le premier épisode « PREFACE » ! Et si vous suivez déjà cette aventure et que vous souhaitez vous remettre dans le bain, relisez l’épisode précédent « LES CLOCHES DE NOTRE-DAME« .

petit rappel : Vous pouvez allumer vos enceintes ou brancher vos casques car les épisodes de cette aventure estivale comportent du son, indiqué par les petits player (comme ci-dessous) au début et à différents moments des épisodes ! Toutes les chansons de cette série sont de Léo Ferré mais toutes les musiques ont été réenregistrées par votre serviteur, à la maison. :^)

Mais où se retrouvent donc Léo Ferré et Zéda ? La réponse la semaine prochaine dans le nouvel épisode de cette saga de l’été.

A SAINT-GERMAIN DES PRES : – Saint-Germain. – Oui, c’est là que nous trouverons de l’aide. – Mais qui ? – Les artistes de la nuit, les poètes maudits. – Messieurs. – Ah, je connais cette voix. – Charles, vous êtes au courant ? – Baudelaire ? – Oui, un jour sans nui, un jour sans fin. – Mais qui aurait pu enlever la nuit ? – Peut-être quelqu’un qui ne souhaite pas faire son examen. – Un mauvais écolier ? – Non, bien sûr. La pendule sonnant minuit ironiquement nous engage à nous rappeler quel usage nous fîmes du jour qui s’enfuit – Aujourd’hui, date fatidique, vendredi treize, nous avons, malgré tout ce que nous savons, mené le train d’un hérétique – Quelqu’un qui refuse peut-être de faire son examen de minuit. – Mais la liste des suspects s’allonge encore plus. – Oui, l’humanité entière. – Charles, effectivement, ça va pas nous aider. – Ce n’est pas de ma faute si les hommes ont perdu tout sens de la beauté au point de ne pas remarquer l’absence de la nuit. – Mais peut-être que le pauvre Lélian pourra quelque chose pour vous. Nous arrivons à sa mansarde. – bien sûr – Je vous quitte. Une malabaraise m’attend. – merci – Bonjour Paul ? Paul Verlaine ? – Bonjour Léo. vous partagerez bien une absinthe avec moi ? – Trinquons. Merci compagnons. – C’est fort l’absinthe ? – glou – glou – glou – Je me sens si seul ces derniers temps. – Mais non. Vos poèmes regorgent de compagnons. – Quand Marco passait, tous les jeunes hommes se penchaient pour voir ses yeux, des Sodomes où les yeux de l’amour brûlaient sans pitié ta pauvre cahute, ô froide amitié – Tout autour dansaient des parfums mystiques où l’âme en pleurant s’anéantissait – Mes poèmes ainsi. C’est si beau, merci. – Pour retrouver la nuit, vous devez parler au voyant, l’absinthe va vous aider. – Arthur ? – Rimbaud ? – oui – Je vous laisse avec lui. Au revoir Paul. – Bonjour Arthur. – Je m’en allais, mes poings dans mes poches crevées, mon paletot aussi devenait idéal – J’allais sous le ciel, Muse, et j’étais ton féal. Oh ! Là ! Là ! Que d’amours splendides j’ai rêvées – Mon unique culotte avait un large trou. – J’ai heurté savez-vous, d’incroyables Florides. – Il a dit, j’ai heurté savez-vous d’incroyables Florides. – Oh, mon crâne. Léo, on est où. – Regarde. (A SUIVRE…)

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LES CLOCHES DE NOTRE-DAME

La saga de l’été « LA VOIX FERRÉ » continue avec le troisième épisode « LES CLOCHES DE NOTRE-DAME ». vous tombez du ciel sur cette page, vous pouvez aller lire le premier épisode « PREFACE » ! Et si vous suivez déjà cette aventure et que vous souhaitez vous remettre dans le bain, relisez l’épisode précédent « NUIT D’ABSENCE« .

petit rappel : Vous pouvez allumer vos enceintes ou brancher vos casques car les épisodes de cette aventure estivale comportent du son, indiqué par les petits player (comme ci-dessous) au début et à différents moments des épisodes ! Toutes les chansons de cette série sont de Léo Ferré mais toutes les musiques ont été réenregistrées par votre serviteur, à la maison. :^)

Et vous, avez-vous une idée de la direction que prennent les cloches de Notre-Dame ? Pour le savoir, rendez-vous la semaine prochaine pour le prochain épisode !

LES CLOCHES DE NOTRE-DAME : – On y est. – Ah oui, j’aurais dû deviner. – Le palais de Justice, pour un avocat général, forcément. – Pas de sac ? – Rien dans les mains, tout dans la tronche – transportez vos idées comme de la drogue – Comment vous nommez-vous ? Karl Marx ! Allez, passez – Nous nous retrouverons bientôt démunis, Seuls avec nos projets dans le passé – Que tu crois, il ne se cache même pas, ce margoulin. – Allons-y. – Alors, mon sagouin ! – Laissez-moi tranquille, je ne vous permets pas. (clic) – vous n’avez rien à permettre, et tout à nous rendre. Où est la nuit, Monsieur. – ? – Je suis avocat, vous devez m’appeler maître. – Ni dieu, ni maître, ni coq, ni rien, et basta ! Rendez-nous la nuit. – Mais de quo vous parlez, la nuit, je ne l’ai pas vu depuis son procès. – Mais vous l’avez enlevé pour vous venger d’avoir perdu le procès, justement. – Je représente la Loi, monsieur. Je n’enlève personne. – J’en ai assez, déjà cette journée insupportable qui n’en finit pas. – Il faut que j’annonce le jour. Je suis le Coq. Mais la nuit ne tombe pas, je comprends rien. Je suis épuisé d’attendre l’aube. J’en peux plus. – Et vous, vous surgissez et vous m’accusez injustement. –  J’en peux plus. – Bouhouhou Hou Hou – Allons, allons. – snif – Je vous ai connu en meilleure forme. – Léo, je crois que ce n’est pas notre homme. – snif – Pour sûr, c’est un coq. – Mais t’as raison, c’est pas lui qui a fait le coup. – On la retrouvera. – merci –  Regardez, J’ai mis derrière les fagots les grands crus de notre royaume, Les chambertin et les Margaux dont j’ignore jusqu’à l’arôme – Et dans un vaste coffre-fort rangés en piles régulières, toutes les valeurs et tout l’or que j’aurais pu gagner naguère – Par la fenêtre se glissant, voici qu’un doux rayon bleuâtre est venu remplir mon théâtre d’un mobilier étourdissant – C’est si beau. C’est incroyable, merci. – J’ai mal jugé la nuit, messieurs. Nous avons tous besoin d’elle. Bonne chance pour votre quête. – merci – Retour à la case départ. (DONG DONG DONG DONG DONG) -Tu entends ? On a peut-être une nouvelle piste. – ? –  Cloches de Notre-Dame à Paris, Vous êtes vieilles comme le monde, Vous êtes pauvres comme la Seine, Vous êtes tendre comme le bronze – Chantez le bonheur de ceux qui n’en auront jamais – Mais où nous emmènent-elles ? (A SUIVRE…)

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NUIT D’ABSENCE

Et voici le deuxième épisode de la saga de l’été « LA VOIX FERRÉ » intitulé « NUIT D’ABSENCE ». Vous êtes perdus ? Pas de problème, vous pouvez aller lire le premier épisode « PREFACE » !

Vous pouvez allumer vos enceintes ou brancher vos casques car les épisodes de cette aventure estivale comportent du son, indiqué par les petits player (comme ci-dessous) au début et à différents moments des épisodes ! Toutes les chansons de cette série sont de Léo Ferré mais toutes les musiques ont été réenregistrées par votre serviteur, à la maison. :^)


Et vous, vous avez deviné où peut bien habiter le Coq ? la réponse la semaine prochaine dans le nouvel épisode « LES CLOCHES DE NOTRE -DAME » !

NUIT D’ABSENCE : – J’ai rien constaté, je suis coincé ici jusqu’à ce soir, et cette journée n’en finit pas. – Ah ben tu l’as vu alors. – Quoi donc. – C’est le jour. – Euh.. Oui. – Je veux dire, c’est le jour qui dure. – oui, c’est ça. – C’est le jour tout le temps. – Exactement ce que je ressens. – OH, Y A PLUS DE NUIT ! – C’est pour ça que cette journée s’éternise. – Oui, la nuit a disparu. – C’est grave. Mais les gens ne s’en rendent pas compte. – C’est comme si les heures étaient diluées. On est pris dans la routine et on ne voit plus rien. Mais on va tous s’épuiser. – C’est grave. – C’est pour ça que je dois retrouver la nuit et sauver les gens de cette journée sans fin. – La nuit disparaîtrait pas comme ça. – T’as raison. Elle a été enlevée ! – Mais par qui ? (grat grat) – Le coq ! – Le Coq était l’avocat général dans le procès intenté à la nuit. Procès qu’il a perdu. Peut-être qu’il a enlevé la nuit par vengeance. – oui – Le code de la nuit s’apprend dans l’infortune, c’est un code gracieux, enluminé de lune, qu’on lit en compagnie. – En mauvais souvent. – Mais toujours librement. – C’est un code marron. – Peut-être mais magique. – Un amoncellement d’argot. – Avec de la musique ! – Un ramassis de vieux clichés. – Et dont les négatifs vous tirent par les pieds. – Le bottin de l’ordure ! – Avec le mot allure ! – Un magazine à chenapans ! Une presse à potence ! – Où les pendus ne sont jamais du côté qu’ l’on pense. – C’est inique… Je proteste énergiquement ! (CODEX SELENIS) – Je vais chez lui. – Je viens avec vous. – Et ton travail ? – Je préfère perdre mon travail que de perdre la nuit. Et puis, j’en ai déjà tellement perdus, des boulots. – Alors, en route ! – Mais il habite où, le coq ? – T’as pas deviné ? – ? (A SUIVRE…)

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PRÉFACE

Bonjour, Zéda commence sa nouvelle saga de l’été intitulé « LA VOIE FERRÉ » en hommage à Léo Ferré avec ce premier épisode intitulé « PREFACE ». Vous pouvez allumer vos enceintes ou brancher vos casques car les épisodes de cette aventure estivale comportent du son, indiqué par les petits player (comme ci-dessous) au début et à différents moments des épisodes !

Toutes les chansons de cette série sont de Léo Ferré mais toutes les musiques ont été réenregistrées par votre serviteur, à la maison. :^)

Quel Problème Léo Ferré peut-il bien évoquer ? Découvrez la réponse dans le prochain épisode « NUIT D’ABSENCE » !

PRÉFACE : Tchouff ! Tchouff ! – Pfff – Qu’est-ce qu’elle est longue cette journée. – Allez, une petite pause. (tchouf) – 5 minutes… (tchouf) – Hé, vous allez où ? – en pause. Ca fait de sheures que je balaye. – Vous plaisantez. La journée vient à peine de commencer. – Mais qu’est-ce que vous avez tous avec vos pauses ? – Pfff (Tchouf ! Tchouf ! ) – Pfff – Je vais prendre un verre d’eau. – Ca va faire du bien. – MAIS QU’EST-CE QUE VOUS FAITES ? ! – J’ai juste pris un verre d’eau. – Je viens de vous tourner le dos après vous avoir dit la pause plus tard ! – Mais non, ça fait deux heures que vous ^tes passé. – vous êtes déconnecté, mon vieux. Ca fait cinq minutes. Allez, retourner travailler. (Tchouf ! Tchouf ! ) – Pfff – zzz – Soleil, tu coules ton lingot, voici déjà noire ma peau. LA mer dans le fond se déhanche, bleue d’une liquide pervenche. – Hé ! – Salut. – Oh, Léo ! comment ça va ? – On a un gros problème. t’as remarqué ? – Euh… Non. (A SUIVRE…)

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