Parution régulière de un à trois strips par semaine

LES MUSICIENS

La saga de l’été « LA VOIX FERRÉ » continue et voici le septième épisode « LES MUSICIENS». Si vous embarquez avec Zéda en cours de route, vous pouvez reprendre cette épopée au premier épisode « PREFACE » ! Et si vous faites partie de l’équipage depuis le début et que vous souhaitez vous rafraîchir la mémoire, voguez vers l’épisode précédent « LE BATEAU IVRE« .

Petit rappel : Vous pouvez allumer vos enceintes ou brancher vos casques car les épisodes de cette aventure estivale comportent du son, indiqué par les petits player (comme ci-dessous) au début et à différents moments des épisodes ! Toutes les chansons de cette série sont de Léo Ferré mais toutes les musiques ont été réenregistrées par votre serviteur, à la maison. :^)

Quelles nouvelles piste Zéda et Léo vont trouver à la bourse de Paris ? Vous le saurez dans le prochain épisode : « LES RUPINS » !

LES MUSICIENS : – C’est magnifique ici mais… – Comment on va faire maintenant ? – On sait toujours pas où est la nuit, qui l’a enlevée. Si on échoue, on travaillera éternellement, plus d’espoir, de rêves jusqu’à la fin. – Et l’humanité ne trouvera jamais le bonheur… – Allons, rappelle-toi… – Nous aurons du vin, de celui qui pétille même quand il dort – Nous aurons des fruits, les mêmes qu’on grapille dans le champ voisin – Nous aurons l’amour dedans tous nos problèmes et tous les discours finiront par je t’aime – Vienne vienne alors, Vienne l’âge d’or – Oui, rien n’est perdu. – L’an dix mille est plus proche qu’on ne pense. – Allez, cherchons une nouvelle piste. – bien – ? – Léo, regardez, de la musique ! – Remontons le courant musical. – ok – Je connais ce morceau. – Ludwig ! La sonate 27. – Vous êtes… Ludwig van Beethoven ? – oui. – Mon vieil ami. – Incroyable. – Léo ! – Vous n’êtes pas sourd ? – Si. – vous lisez sur les lèvres ? – Non. (grat grat) – hi hi – hé hé – Ah, ah, je vais vous expliquer. – Ici, j’entends la musique avec le cœur. Je ressens le son, je ne l’entends pas. – fabuleux – Ludwig, la nuit a été enlevée. Nous devons la retrouver. – Comment je peux vous aider ? – Nous pensions que vous auriez une piste. – Léo, Ludwig, votre musique va jusqu’au cœur des gens. Jouez pour la nuit, et elle le sentira et nous suivrons la musique jusqu’à elle. – mais oui – bien vu  – Léo, à vous de diriger. – Mais Maestro, je ne peux pas vous diriger. – vous ne me dirigez pas, Léo. vous dirigerez ma musique jusqu’au cœur de la nuit. – Alors, jouons Egmont ! – Sostenuto ma non troppo 1… 2… 3… 4… 5… 6… – Au revoir Ludwig. – bonne chance – C’est là, je le sens. – A la bourse ? (A SUIVRE…)

Share Button

LE BATEAU IVRE

La saga de l’été « LA VOIX FERRÉ » avance encore et toujours avec le sixième épisode « LE BATEAU IVRE». Si vous prenez l’aventure en cours, vous pouvez commencer avec le premier épisode « PREFACE » ! Et si vous suivez déjà cette folle épopée et que vous voulez juste vous remettre dans le bain, relisez l’épisode précédent « L’ÎLE SAINT-LOUIS« .

Petit rappel : Vous pouvez allumer vos enceintes ou brancher vos casques car les épisodes de cette aventure estivale comportent du son, indiqué par les petits player (comme ci-dessous) au début et à différents moments des épisodes ! Toutes les chansons de cette série sont de Léo Ferré mais toutes les musiques ont été réenregistrées par votre serviteur, à la maison. :^)

Où nos deux camarades vont-ils trouver une nouvelle piste ? La réponse tout de suite dans le prochain épisode.

LE BATEAU IVRE : – La nuit est loin ? – JE NE SAIS PAS, JE SUIS MON INSTINCT. – Fions-nous à l’île Saint-Louis. – ça marche. – N’empêche, je me demande qui a bien pu être assez dégueulasse pour enlever la nuit. – ? – Léo, regardez-Là-bas ! – Des peaux-rouges ! – On est sur la bonne voie. – Ah bon ? – Mais oui, Arthur disait « J’ai heurté savez-vous d’incroyables Florides ». – Mais oui, le Bateau ivre. – ACCROCHEZ-VOUS, LES AMIS » – Comme je descendais des fleuves impassibles, je ne me sentais plus guidé par les haleurs, – des peaux-rouges criards les avaient pris pour cible, les ayant cloués nus à des poteaux de couleur, – Hey – Hoo – Dans les clapotements furieux des marées, moi, l’autre hiver, plus sourds que les cerveaux d’enfants, j’ai couru, – A LA VOILE !  – Et les péninsules démarrées n’ont pas subi de tohu-bohu plus triomphants – Je sais les cieux crevant en éclairs et les trombes et les ressacs et les courants, – Je sais, le soir, l’aube exaltée, ainsi qu’un peuple de colombes – Et j’ai vu quelque fois, ce que l’homme a cru voir – J’ai heurté savez-vous d’incroyables Florides – Mêlant aux fleurs des yeux de panthères à peaux d’hommes ! – Des arcs-en-ciels tendus comme des brides sous l’horizon des mers, à de glauques troupeaux ! – Glaciers, soleils d’argent, flots nacreux, cieux de braise ! – Et je voguais lorsqu’à travers mes liens frêles, des noyés descendaient dormir à reculons, – Quand avec mes haleurs, – -ont fini ces tapages, – Les fleuves m’ont laissé descendre où je voulais. – Du mauve partout !  – C’est magnifique, hein ? – NOUS SOMMES ARRIVES ! – Ah ? – Mais où est la nuit ? – JE L’IGNORE, VOTRE QUÊTE CONTINUE ICI. – au revoir – salut – BONNE CHANCE ! – Mais où aller maintenant ? (A SUIVRE…)

Share Button

L’ÎLE SAINT-LOUIS

La saga de l’été « LA VOIX FERRÉ » continue avec le cinquième épisode « L’ÎLE SAINT-LOUIS». Si vous prenez l’aventure en cours, vous pouvez aller lire le premier épisode « PREFACE » ! Et si vous suivez déjà cette saga et que vous voulez juste vous rafraîchir la mémoire, relisez l’épisode précédent « A SAINT-GERMAIN DES PRES ».

Petit rappel : Vous pouvez allumer vos enceintes ou brancher vos casques car les épisodes de cette aventure estivale comportent du son, indiqué par les petits player (comme ci-dessous) au début et à différents moments des épisodes ! Toutes les chansons de cette série sont de Léo Ferré mais toutes les musiques ont été réenregistrées par votre serviteur, à la maison. :^)

D’après vous, jusqu’où vont naviguer Zéda et Léo Ferré pour retrouver la nuit ? La réponse dans l’épisode de la semaine prochaine « LE BATEAU IVRE » !

L’ÎLE SAINT-LOUIS : – On est sur l’île Saint-Louis. – On a changé de rive. – C’est ça. – Mais pour retrouver la nuit, on fait comment ? – C’est évident, mon ami. – Ah ? – C’est l’île qui va nous amener. – J’ai bu trop d’absinthe, je rois. – T’inquiète. – tu va voir, on va couper les amarres et… – Nenni ! – vous êtes qui, vous ? – Je suis Louis IX. Et cette île, justement nommée l’île Saint-Louis, relève de mon autorité. – Saint-Louis ! – Exactement, manants. Et je vous somme de quitter mon île. – DE quel droit vous imposez votre loi ? La monarchie, c’est terminé. – Qu’est-ce que vous racontez ? Vous avez perdu la raison ? – Sachez, manants, que je rends la justice divine sous mon vieux chêne et que la plèbe ne s’en est jamais plaint ! – Si je peux me permettre, monsieur… – Dites Majesté quand vous me parlez. – Pardon, majesté. – Je vous pardonne. – Votre chêne, il est au bois de Vincennes, et il est libre. Ce n’est pus votre chêne. – Cela ne se peut ! – Si c’est possible. Et sachez monsieur… – Majesté ! – Monsieur ! Sachez, donc qu’il y a une justice que vous n’avez jamais rendue au peuple. – Et laquelle, manant ? – Celle-ci. – Mais… – Votre abdication ! – non ! (plouf) – Votre cape ! – Arrêtez. – Je préfère le drapeau noir à la marée en robe noire, quand les marins pour ne rien voir, mettent en route la mémoire, – Et si des fois le drapeau noir, sur un voilier en voile noire, mettait la flibuste au pouvoir, ça pourrait déranger l’histoire, – Qui remettra le drapeau noir, à nos voiliers en voile noires, Et les marins au beau milieu, mettront en route leurs beaux yeux. – sur la mer bleue – Et voilà, monsieur, la liberté. – MERCI, LÉO ! – ? – Mais, mais, Dieu me parle. – Non, monsieur,ce n’est pas Dieu, c’est l’île enfin libérée de votre joug, qui peut s’exprimer. – Il faut libérer la nuit. – ALORS EN ROUTE, MES AMIS ! – Incroyable ! – Et bien, nos routes se séparent ici. – J’en attendais pas moins de vous, monsieur. – Avant qu’on coupe les amarres, prenez le pont Saint-Louis, vous serez moins dépaysé. – Je vais faire cela. – Si j’avais eu des chevaliers comme ce vieux lion, le monde aurait été mien. – Mène-nous vers les incroyables Florides ! (A SUIVRE…)

Share Button