Parution régulière de un à trois strips par semaine

L’ÎLE SAINT-LOUIS

La saga de l’été « LA VOIX FERRÉ » continue avec le cinquième épisode « L’ÎLE SAINT-LOUIS». Si vous prenez l’aventure en cours, vous pouvez aller lire le premier épisode « PREFACE » ! Et si vous suivez déjà cette saga et que vous voulez juste vous rafraîchir la mémoire, relisez l’épisode précédent « A SAINT-GERMAIN DES PRES ».

Petit rappel : Vous pouvez allumer vos enceintes ou brancher vos casques car les épisodes de cette aventure estivale comportent du son, indiqué par les petits player (comme ci-dessous) au début et à différents moments des épisodes ! Toutes les chansons de cette série sont de Léo Ferré mais toutes les musiques ont été réenregistrées par votre serviteur, à la maison. :^)

D’après vous, jusqu’où vont naviguer Zéda et Léo Ferré pour retrouver la nuit ? La réponse dans l’épisode de la semaine prochaine « LE BATEAU IVRE » !

L’ÎLE SAINT-LOUIS : – On est sur l’île Saint-Louis. – On a changé de rive. – C’est ça. – Mais pour retrouver la nuit, on fait comment ? – C’est évident, mon ami. – Ah ? – C’est l’île qui va nous amener. – J’ai bu trop d’absinthe, je rois. – T’inquiète. – tu va voir, on va couper les amarres et… – Nenni ! – vous êtes qui, vous ? – Je suis Louis IX. Et cette île, justement nommée l’île Saint-Louis, relève de mon autorité. – Saint-Louis ! – Exactement, manants. Et je vous somme de quitter mon île. – DE quel droit vous imposez votre loi ? La monarchie, c’est terminé. – Qu’est-ce que vous racontez ? Vous avez perdu la raison ? – Sachez, manants, que je rends la justice divine sous mon vieux chêne et que la plèbe ne s’en est jamais plaint ! – Si je peux me permettre, monsieur… – Dites Majesté quand vous me parlez. – Pardon, majesté. – Je vous pardonne. – Votre chêne, il est au bois de Vincennes, et il est libre. Ce n’est pus votre chêne. – Cela ne se peut ! – Si c’est possible. Et sachez monsieur… – Majesté ! – Monsieur ! Sachez, donc qu’il y a une justice que vous n’avez jamais rendue au peuple. – Et laquelle, manant ? – Celle-ci. – Mais… – Votre abdication ! – non ! (plouf) – Votre cape ! – Arrêtez. – Je préfère le drapeau noir à la marée en robe noire, quand les marins pour ne rien voir, mettent en route la mémoire, – Et si des fois le drapeau noir, sur un voilier en voile noire, mettait la flibuste au pouvoir, ça pourrait déranger l’histoire, – Qui remettra le drapeau noir, à nos voiliers en voile noires, Et les marins au beau milieu, mettront en route leurs beaux yeux. – sur la mer bleue – Et voilà, monsieur, la liberté. – MERCI, LÉO ! – ? – Mais, mais, Dieu me parle. – Non, monsieur,ce n’est pas Dieu, c’est l’île enfin libérée de votre joug, qui peut s’exprimer. – Il faut libérer la nuit. – ALORS EN ROUTE, MES AMIS ! – Incroyable ! – Et bien, nos routes se séparent ici. – J’en attendais pas moins de vous, monsieur. – Avant qu’on coupe les amarres, prenez le pont Saint-Louis, vous serez moins dépaysé. – Je vais faire cela. – Si j’avais eu des chevaliers comme ce vieux lion, le monde aurait été mien. – Mène-nous vers les incroyables Florides ! (A SUIVRE…)

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A SAINT-GERMAIN DES PRES

La saga de l’été « LA VOIX FERRÉ » continue avec le quatrième épisode « A SAINT-GERMAIN DES PRES ». Si vous arrivez par hasard sur cette page, vous pouvez aller lire le premier épisode « PREFACE » ! Et si vous suivez déjà cette aventure et que vous souhaitez vous remettre dans le bain, relisez l’épisode précédent « LES CLOCHES DE NOTRE-DAME« .

petit rappel : Vous pouvez allumer vos enceintes ou brancher vos casques car les épisodes de cette aventure estivale comportent du son, indiqué par les petits player (comme ci-dessous) au début et à différents moments des épisodes ! Toutes les chansons de cette série sont de Léo Ferré mais toutes les musiques ont été réenregistrées par votre serviteur, à la maison. :^)

Mais où se retrouvent donc Léo Ferré et Zéda ? La réponse la semaine prochaine dans le nouvel épisode de cette saga de l’été.

A SAINT-GERMAIN DES PRES : – Saint-Germain. – Oui, c’est là que nous trouverons de l’aide. – Mais qui ? – Les artistes de la nuit, les poètes maudits. – Messieurs. – Ah, je connais cette voix. – Charles, vous êtes au courant ? – Baudelaire ? – Oui, un jour sans nui, un jour sans fin. – Mais qui aurait pu enlever la nuit ? – Peut-être quelqu’un qui ne souhaite pas faire son examen. – Un mauvais écolier ? – Non, bien sûr. La pendule sonnant minuit ironiquement nous engage à nous rappeler quel usage nous fîmes du jour qui s’enfuit – Aujourd’hui, date fatidique, vendredi treize, nous avons, malgré tout ce que nous savons, mené le train d’un hérétique – Quelqu’un qui refuse peut-être de faire son examen de minuit. – Mais la liste des suspects s’allonge encore plus. – Oui, l’humanité entière. – Charles, effectivement, ça va pas nous aider. – Ce n’est pas de ma faute si les hommes ont perdu tout sens de la beauté au point de ne pas remarquer l’absence de la nuit. – Mais peut-être que le pauvre Lélian pourra quelque chose pour vous. Nous arrivons à sa mansarde. – bien sûr – Je vous quitte. Une malabaraise m’attend. – merci – Bonjour Paul ? Paul Verlaine ? – Bonjour Léo. vous partagerez bien une absinthe avec moi ? – Trinquons. Merci compagnons. – C’est fort l’absinthe ? – glou – glou – glou – Je me sens si seul ces derniers temps. – Mais non. Vos poèmes regorgent de compagnons. – Quand Marco passait, tous les jeunes hommes se penchaient pour voir ses yeux, des Sodomes où les yeux de l’amour brûlaient sans pitié ta pauvre cahute, ô froide amitié – Tout autour dansaient des parfums mystiques où l’âme en pleurant s’anéantissait – Mes poèmes ainsi. C’est si beau, merci. – Pour retrouver la nuit, vous devez parler au voyant, l’absinthe va vous aider. – Arthur ? – Rimbaud ? – oui – Je vous laisse avec lui. Au revoir Paul. – Bonjour Arthur. – Je m’en allais, mes poings dans mes poches crevées, mon paletot aussi devenait idéal – J’allais sous le ciel, Muse, et j’étais ton féal. Oh ! Là ! Là ! Que d’amours splendides j’ai rêvées – Mon unique culotte avait un large trou. – J’ai heurté savez-vous, d’incroyables Florides. – Il a dit, j’ai heurté savez-vous d’incroyables Florides. – Oh, mon crâne. Léo, on est où. – Regarde. (A SUIVRE…)

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ZEDA PARLE DE… KITARO

Dans cette nouvelle chronique dessinée prépubliée sur A VOIR A LIRE, Zéda rencontre Kitaro le repoussant !

Retrouvez tous les mois en avant-première les chroniques dessinées de Zéda sur A VOIR A LIRE !

ZEDA PARLE DE… KITARO : – Hé oui, aujourd’hui, je reçois… – Kitaro le repoussant ! – bonjour – Tu es le héros d’une série de Shigeru Mizuki créée en 1959. – oui – Mais mon histoire remonte plus loin. Je suis arrivé en 1933 par le Kamishibaï. – ? – Le Kamishibaï, c’est un théâtre ambulant où un conteur raconte une histoire en montant des illustrations. – ouaouh – Mais pourquoi on te surnomme le repoussant ? – Je suis un Yokaï, et mon orbite gauche n’a pas d’oeil. Ca peut faire peur… (toc toc) – Certes, mais avec tes cheveux qui cachent ton oeil gauche, ça se voit pas. (hhiiiinnn) – OH, LES DEUX CHEVELUS, LE GRAND Y FINIT SON ARTICLE ET LE PETIT Y DEGAGE ! (SLAM / Kitaro le repoussant attire le public / à voir à lire) – Lui, c’est un Yokaï repoussant. – Oh, il est pas Japonais, tu sais.

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LES CLOCHES DE NOTRE-DAME

La saga de l’été « LA VOIX FERRÉ » continue avec le troisième épisode « LES CLOCHES DE NOTRE-DAME ». vous tombez du ciel sur cette page, vous pouvez aller lire le premier épisode « PREFACE » ! Et si vous suivez déjà cette aventure et que vous souhaitez vous remettre dans le bain, relisez l’épisode précédent « NUIT D’ABSENCE« .

petit rappel : Vous pouvez allumer vos enceintes ou brancher vos casques car les épisodes de cette aventure estivale comportent du son, indiqué par les petits player (comme ci-dessous) au début et à différents moments des épisodes ! Toutes les chansons de cette série sont de Léo Ferré mais toutes les musiques ont été réenregistrées par votre serviteur, à la maison. :^)

Et vous, avez-vous une idée de la direction que prennent les cloches de Notre-Dame ? Pour le savoir, rendez-vous la semaine prochaine pour le prochain épisode !

LES CLOCHES DE NOTRE-DAME : – On y est. – Ah oui, j’aurais dû deviner. – Le palais de Justice, pour un avocat général, forcément. – Pas de sac ? – Rien dans les mains, tout dans la tronche – transportez vos idées comme de la drogue – Comment vous nommez-vous ? Karl Marx ! Allez, passez – Nous nous retrouverons bientôt démunis, Seuls avec nos projets dans le passé – Que tu crois, il ne se cache même pas, ce margoulin. – Allons-y. – Alors, mon sagouin ! – Laissez-moi tranquille, je ne vous permets pas. (clic) – vous n’avez rien à permettre, et tout à nous rendre. Où est la nuit, Monsieur. – ? – Je suis avocat, vous devez m’appeler maître. – Ni dieu, ni maître, ni coq, ni rien, et basta ! Rendez-nous la nuit. – Mais de quo vous parlez, la nuit, je ne l’ai pas vu depuis son procès. – Mais vous l’avez enlevé pour vous venger d’avoir perdu le procès, justement. – Je représente la Loi, monsieur. Je n’enlève personne. – J’en ai assez, déjà cette journée insupportable qui n’en finit pas. – Il faut que j’annonce le jour. Je suis le Coq. Mais la nuit ne tombe pas, je comprends rien. Je suis épuisé d’attendre l’aube. J’en peux plus. – Et vous, vous surgissez et vous m’accusez injustement. –  J’en peux plus. – Bouhouhou Hou Hou – Allons, allons. – snif – Je vous ai connu en meilleure forme. – Léo, je crois que ce n’est pas notre homme. – snif – Pour sûr, c’est un coq. – Mais t’as raison, c’est pas lui qui a fait le coup. – On la retrouvera. – merci –  Regardez, J’ai mis derrière les fagots les grands crus de notre royaume, Les chambertin et les Margaux dont j’ignore jusqu’à l’arôme – Et dans un vaste coffre-fort rangés en piles régulières, toutes les valeurs et tout l’or que j’aurais pu gagner naguère – Par la fenêtre se glissant, voici qu’un doux rayon bleuâtre est venu remplir mon théâtre d’un mobilier étourdissant – C’est si beau. C’est incroyable, merci. – J’ai mal jugé la nuit, messieurs. Nous avons tous besoin d’elle. Bonne chance pour votre quête. – merci – Retour à la case départ. (DONG DONG DONG DONG DONG) -Tu entends ? On a peut-être une nouvelle piste. – ? –  Cloches de Notre-Dame à Paris, Vous êtes vieilles comme le monde, Vous êtes pauvres comme la Seine, Vous êtes tendre comme le bronze – Chantez le bonheur de ceux qui n’en auront jamais – Mais où nous emmènent-elles ? (A SUIVRE…)

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