ZEDA PARLE DE… PROTAGONISTE (AGAIN)

Nouvel épisode de la rubrique mensuelle de Zéda chez Avoir A Lire. Aujourd’hui, notre héros continue à explorer la notion de protagoniste.

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ZEDA PARLE DE… PROTAGONISTE (AGAIN) : – Le mois dernier, on était arrivé à une drôle de définition du protagoniste. (PROTAGONISTE (n.m.) : Acteur qui joue la partie d’un rôle dramatique correspondant aux paroles que doit dire sur scène l’acteur, partie qui vient en tête par l’importance, la valeur, qui est lus remarquable que les autres. – Un problème, c’est de définir le protagoniste par rapport à l’acteur et non à son personnage dans le récit. – Et puis, les critères sont subjectifs. « la valeur, l’importance », « plus remarquable ». Comment définir cela de manière objective ? – Aussi, j’ai mis le petit robert de côté pour m’appuyer sur un autre livre. – La Dramaturgie d’Yves Lavandier ! – Certes, depuis, il y a eu pléthore de livres sur la dramaturgie. Mais celui-ci contient un petit lexique fort intéressant où l’on découvre la définition suivante : – tadadaaaa ! (PROTAGONISTE :Personne d’une œuvre dramatique qui vit le pus de conflit sur l’ensemble de l’œuvre – Mais je vous vois venir, vous vous demandez « Comment il définit le conflit ? » – Hop, Lavandier répond : « Situation créée par l’opposition entre un objectif et un obstacle et génératrice d’émotions pour celui qui la vit » – L’objectif, on en a déjà parlé. – Et l’obstacle, d’après Lavandier, c’est ce qui s’oppose au protagoniste. Ce qui l’empêche d’atteindre son objectif. On en parlera peut-être une autre fois. – On y voit plus clair et les possibilités sont vastes. Plusieurs personnages peuvent être le protagoniste d’une même histoire ou… (toc toc) – Un personnage peut être protagoniste, puis changer de casquette et devenir adversaire, mentor ou autre. (hiiiin) – IL A FINI DE JOUER AVEC SES COUVRE-CHEFS ! AU BOULOT ! – (SLAM) Moi, je suis le personnage principal de mes aventures, mais en suis-je le protagoniste ?  

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ZEDA PARLE DE… PROTAGONISTE

Zéda revient avec ses réflexions sur la dramaturgie qu’il partage chaque mois sur le site A Voir A Lire et aussi ici-même dans la rubrique « ZEDA PARLE DE… » !

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ZEDA PARLE DE… PROTAGONISTE : – Après les genres, on va parler ce mois-ci du protagoniste d’un récit. – Et là, c’est facile. Par exemple, moi, je suis un protagoniste. Et voilà ! – Mmmmh… Je sens que vous n’êtes pas plus éclairé sur le sujet. – Bon, consultons le Robert. – Protagoniste (n.m.) : acteur qui joue le premier rôle dans une tragédie grecque. – bon, ça aide pas beaucoup. – vous noterez au passage mon super paperboard. – Mais revenons à nos moutons. Premier souci : On n’est pas forcément dans une tragédie grecque. – Deuxième souci : comment définir le premier rôle ? – Rôle (n.m.) : Partie d’un texte dramatique correspondant aux paroles qu’un personnage que doit dire sur scène un acteur. – déjà… – J’accroche la définition de rôle ici. – Donc, un protagoniste serait l’acteur jouant la partie d’un texte plus remarquable que les autres. (toc toc) – Premier : Qui vient en tête pour la valeur, l(importance; qui est plus remarquable que les autres. – Reconnaissons qu’en terme de narration, on n’est pas plus avancé pour définir objectivement un protagoniste. (grat grat hiiiin) – OH ! IL VIRE SES AFFICHES ET IL VA BOSSER ! – bon, euh… Le mois prochain, on va tenter de trouver la clé de ce mystère. (SLAM) – Enfin, j’espère car faut que je sache ce que je suis dans cette histoire, moi (a voir a lire) !

 

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ZEDA PARLE DE… GENRE (AGAIN)

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ZEDA PARLE DE… GENRE (AGAIN) : – Le mois dernier, on a abordé les genres. – On s’était rendu compte que la classification par genre soulevait quelques problèmes… – Et j’avais alors proposé de classer les histoires en fonction des émotions qu’elles suscitent. (drame comédie comédie dramatique) – Il faudrait donc lister les émotions et là tout se complique. – Selon les interlocuteurs, il y aurait 4 émotions fondamentales, 7 émotions universelles et 6 émotions de base… Comment trancher ? – Comme il a fallu choisir, j’opte pour la simplicité, les 4 fondamentales : joie, peur, colère, tristesse. – Voilà des histoires axées émotions. (récit d’angoisse -> peur, comédie -> joie, drame -> tristesse)  – Mais à mon avis, cette liste est incomplète. – Et du coup, ces genres n’en sont plus car liés à des époques ou à des lieux, et non à des émotions.(westerrn, cape et épée, science-fiction historique) – Vous allez dire que els récits classés selon les émotions sont des genres et les récits classés en fonction des lieux et époques de sous-genres ? – Mais regardez le récit d’angoisse, souvent classé en sous-genre, devient genre à part entière (angoisse -> peur) toc toc – Et de plus, des récits comme ceux-ci n’appartiennent à aucune des deux classifications précédentes (récit choral, polar , aventure, super-héros) hiiiinn – C’EST FINI DE GRIBOUILLER PARTOUT ! S’IL VEUT UN PAPER BOARD, IL DEMANDE A L’INTENDANCE ! – Bon, on voit que tant que le système ne sera pas remis à plat, la classification par genre restera une grosse bouillabaisse. (SLAM) – Quant au film d’auteur, il sous-entend qu’il y a des films écrits par des non-auteurs. si l’auteur est celui qui écrit une histoire, comment est-ce possible ? – Sinon, le paper-board, c’est peut-être une bonne idée…

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ZEDA PARLE DE… GENRE

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ZEDA PARLE DE… GENRE : – Les genres d’histoire, on en connaît tous une flopée ! – drame polar road-movie comédie polar science-fiction western historique gore érotique etc… – Mais pourriez-vous définir ce qu’est un genre ? – Le Robert nous propose : « Genre (n.m.) : catégorie d’œuvre définie par la tradition (d’après le sujet, le ton, le style) » – C’est donc la tradition qui définit le genre d’une œuvre ? – Mais alors, précisément, qu’est-ce que la tradition ? – Tradition (n.f) : 1/ doctrine d’ordre religieuse ou morale transmise de siècle en siècle, originellement par l’exemple ou la parole, 2/ Information plus ou moins légendaire, relative au passé, transmise d’abord oralement de génération en génération. – Et hop, la magie du Robert ! – Le genre d’une œuvre serait défini soit par la morale, soit par des infos légendaires, surprenant, non ? – On comprend mieux pourquoi il y a des dissensions sur les genres et des tas de lieux communs sur le sujet. – tenez, une comédie peut être un western ou un polar un drame, mélange des genres ou problème de définition ? – Sans parler du film d’auteur, qui correspondrait à un genre ? (crrr) – CRAC road-movie, comédie, drame, gore (oulah) – Comment débroussailler tout cela ? – On peut déjà voir que western, science-fiction ou historique renvoient à une époque… – Alors que drame, comédie, renvoient aux émotions suscitées par l’histoire chez celui qui la découvre. – On avait vu qu’une bonne histoire provoquait des émotions. Pourquoi ne pas classer les genres en fonction des émotions provoquées (toc toc outch) – La comédie pour le rire, le drame pour les larmes et la comédie dramatique pour les deux. Ce serait aussi simple que ça ? (hiiiiin) – AU LIEU DE FAIRE GENRE JE TRAVAILLE, IL VA TAPER SA CHRONIQUE (gloups) – Ben, on revient là-dessus dans u mois… (SLAM)

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ZEDA PARLE DE… L’HISTOIRE (AGAIN)

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ZEDA PARLE DE… L’HISTOIRE (AGAIN) : – Le mois dernier, on recherchait ce qui faisait une bonne histoire. – Et on était arrivé à Catharsis, un mot grec ancien. – J’avais fini en vous disant qu’une seule personne pouvait nous aider. (clic) – Aristote explique en premier ce qui fait de bonnes épopées et de bonnes tragédies dans La Poétique. Mais ce livre nous est parvenu incomplet. – Et Aristote n’est plus… – Seul un contemporain d’Aristote nous permettra d’avancer… – Et c’est là qu’intervient… – Zédatosthène… – Le Premier philosophe quantique ! – Salut ! (AGORA) – Vous cherchez des infos sur la catharsis ? Suivez-moi ! – Hé, Ari !  – Encore ce Béotien ! – Entre philosophes, tu pourrais me parler de la catharsis, comme tu le fais si bien sur l’Agora. – La Catharsis ? – Mais oui, rappelle-toi, la purge des sentiments. voyant des comédiens jouer des rôles exacerbant les passions, nous, spectateurs, en découvrons les funestes conséquences ! – Et nous éprouvons par empathie ces passions et nous sommes purgés de nos sentiments négatifs ! En gros. – oulah (paf) – Et les récits qui nous amènent à éprouver pleinement ces émotions et à nous en purger sont les récits réussis. – Alors, dis-nous. – J’ai vraiment des analyses géniales. Je me surprends moi-même ! – Je vais compiler tout ça avant de rédiger un traité sur le récit. Ce sera un bon complément à mon traité sur la rhétorique ! – Et je ferais deux parties. Une sur l’épopée et la tragédie, et l’autre sur la comédie. – Mais… – J’appellerai ça la Poétique ! – ARI ! – HO ! – Au lieu de traîner sur l’Agora avec tes copains sans travail, tu vas rentrer tout de suite, y a du ménage à faire ! – Ah, chérie… – Allez ! – outch –  Euh, bon… « L’histoire ne se répète pas, elle bégaie » disait F’murrr. –  Finalement, ce qui fait peut-être une bonne histoire, c’est qu’elle vous fasse ressentir quelque chose. – Rire, pleurer, craindre, s’énerver, ressentir toutes ses émotions assis dans un fauteuil. – Si on vibre avec une histoire, c’est qu’elle est assez bien pour nous. L’est-elle pour les autres, est-ce important ? – On pourrait presque dire qu’une bonne histoire est celle qui émeut celui qui la découvre… (a voir a lire)

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